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a Vacanze in Sardegna |
A Gregory |
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Prima
lettera
Mantova, 31 Aout Mon cher Gregory, Tu m'as à excuser si je déja t' écris, dans le meme
jour que tu viens d' arriver à Maasmechelen et je me retrouve
C'est la pure veritè , mon cher Gregory, j' ai perdu
tout a fait ton image interieur, je ne te vois plus dans mon imagination,
ou ne survivent que tes gest abstraits et les souvenirs des nos mots et
de le ton de ton ame que y se reflechissait, j'ai perdu avec desolation
chaque vision de ton visage qui m'etait aussi joli et cher, de ton
sourire et de ton faire aussi charmant, dans ta politesse avec moi et ta
detresse avec le femmes, dans en proces qui etait dejà en acte quand
nous étions encore ensemble dans l' Auberge d'Alghero, tandis que dans
une sorte de punition affreuse pour avoir ri d'elle en face, dans ma
memoire est inoubliable, epouvantable, la grande face de la femme
ogresse qui devorait la pizza. Mais je suis
impenitent, mon cher Gregory, et encore en me resouvenat d'elle j'en ris
et de nouveau je peux me soulever. Est ce que
quelque chose pourra pour moi " risorgere" de ton image, dans
le photos que j'attends comme un miracle de ritirare domani? J'en suis très
douteux, pour la qualitè mecanique inferieure des moyens utilisès, et
la fugacitè des circostances dans lequelle j'ai été contraint à te
reprendre ou à nous faire reprendre, meme pour eviter de te contrarier
. Donc si tu
accepte que j'ai encore à t'ecrire, que je te sois fidele dans l'
espace et le temps au delà de tout, pourrais tu
Je voudrais
t'ecrire ensuite, puisque je suppose qui peuve t'interesser, t'aider ou
t'amuser, de tout ce qui peut t'interesser de la realitè actuelle et
historique de l' Italie, ou des faits du monde, toutes les photos ou les
informations ou les videocassettes qui t'interessent, te parler de ma
vie scolastique de professeur et de mon train de vie avec mes élèves,
et personnelle, aussi comme j'ai interet à apprendre de toi, pour le
seul interet qui ai pour ta personne et pour t'aider, de ta vie
scolastique d'élève, de tes succes et de tes difficultés,
et des autres problemes personnels des quels tu soit interessé
à me parler, sans aucune intention indiscrete bien sur, comme de la
realitè de Masmechelen et de la Belgique, Et comme je
t'avai anticipé, je te fairai revivre dans la croniche litteraire,
selon mon point de vue, les jours de Fertilia des nos vacances sardes, *Est ce que
j' écris bien en francais, est ce que je fais beaucoup de fautes? Si
c'est comme ça, tu dois etre inesorable, dans le faire dans mes lettres
des gros signes rouges et bleus et à me donner la note mauvaise Aussi, si tu
veux tenter de m'écrire en italien , je pourrais faire le meme, avec
plus de delicatesse, bien sur, sur chaque effort que tu aies à faire. Pas des
problemes, mon ami flammand, je suis en corrispondence avec un jeun
homme tunisien qui m'ecrit en arabo-italien , et si je peut comprendre,
bien fatigant dans ses lettres , que quand il m'ecrit de lui faire la
faveur de lui envoyer " una maglia con la nemero da dietro 10 da
" raod gelide il djocatori da samdoria... ma dal taille "Xl"
non come la prima solo "L"", il veut que je lui envoie
une maille du Milan F. C
avec le numero 10 qui avait Ruud Gullit etcetera, tu ne te dois pas te
preoccuper de mes surmenages de traducteur que la chose importe. Et
maintenant je prends à te saluer mon ami tres cher,
en esperant que ma lettre soit pervenue à toi
"rallegrandoti e tfelicitandoti", e che sia il primo sostegno
che posso darti, nel bisogno che tu hai nonostante la tua fortunma avec
les jolies femmes, di aumentare la stima che hai di te. Au revoir
spirituellement, mom cher Gregory, dans combien de lettres encore,
j'espere Et "
nel frattempo, scrivimi al più presto ti prego, anche solo qualche
rigo, per congedarmi se ti sono molesto, al che io seguiterò a scrivere
al computer solo al tuo fantasma finchè mi popoli di dentro, o per
dirmi altrimenti que t'est agreable et cher que je t'ecrie encore, e
inviarmi il sollievo " le suolagement et le confort de quelque
belle image de toi , a sostegno del mio discorso con te nella tua
lontananza, alle quali suivront, dans mon joie plus vive, , les plus
belles que je peux realiser ou recueillir de moi, de mon entourage, et
de la ville ou de la terre où je vis. En te
saluant conclusivement et en en adressant mon salut et mes felicitations
à tes parents et à tes familiaux,
avec affection d'ami
qwui te dois
bien plus et infinitement plus de ce
que tu ne crois, peut etre sa rentrèe meme dans le genre humain,
comme je chercherai de t'expliqwue ensuite,
Prima
lettera
Mantova, 31 Aout Mon cher
Gregory, excuse- moi
si dans le meme jour que tu
viens d' arriver à Maasmechelen et je me retrouve à Mantoue, je déja
t' écris, mais C'est la
pure véritè que je t' avoue, mon cher Gregory, j' ai perdu complètement
ton image interieure, je ne te vois plus dans mon imagination, où ne
survive que quelq'un de tes gestes abstraits et Mais je suis
impénitent, mon cher Gregory, et en me resouvenant d'elle j'en ris
encore, de bon coeur, et de nouveau je peux ainsi un peu me soulever de
ma tristesse . Est ce que
quelque chose pourra pour moi renaitre de ton image vivante, dans les
photos que j'attends comme un miracle de retirer demain? J'en suis très
douteux, pour le moment, pour la qualitè mecanique inferieure des
moyens utilisès, et la fugacitè des circostances dans lequelle j'ai etè
contraint à te prendre où a nous faire prendre, meme pour eviter de te
contrarier . Et je crains
que la perte de chaque trace sensible de toi, qui de plus en plus s'
estompe en moi, comme il arrive de l'ame avec la perte du corps, n'
entraine la perte meme de chaque realitè interieure de toi qui en moi
survit. Donc si tu
acceptes que je puisse encore t'ecrire, que je te sois fidele dans l' espace et le temps au
delà de tout, pourrais tu, en me secourant, m' envoyer quelque belle
image de toi, qui avec celles que j'ai pris m'aide a te rappeller et à
te revifier de plus en plus en moi? Alors je
pourrais t'écrire ensuite, puisque je suppose que ça peuve t'interesser,
t'aider ou t'amuser, en respondant à toutes les questions que tu me
poses sur la realitè actuelle et historique de l' Italie, ou des faits
du monde, t' envoyer avec les informations les photos ou les cassettes
de chaque genre qui t'interessent, te parler de ce que tu veux savoir de
ma vie scolastique de professeur et que je mene avec mes élèves, ou de
ma vie personnelle ultérieure ou de mon activitè d' écrivain, ainsi
comme j'ai interet à apprendre de toi, pour la seule sollecitude que j'
ai pour ta personne et pour t'aider, pour te conseiller, de ta vie
scolastique d'élève, de tes succes et de tes difficultés,
et des autres problemes personnels desquels tu sois motivè à me
parler, sans aucune intention indiscrete bien sur, comme de la realitè
de Masmechelen et de la Belgique, ou
de la vie et de la façon de vivre de la jeunesse, et des evenements
culturels et de l'art de ton pays plus en general. Et comme je
t'avais anticipé, si tu n'as rien en contraire, je pourrais te faire révivre
dans ma cronique licteraire, selon mon point de vue, les jours de
Fertilia des nos vacances sardes, dans le petit livre que je suis en
train d'en ècrire. Mais est ce
que j'écris bien en francais? Ou est ce que je fais beaucoup de fautes
et que mon français est faux? Si c'est comme ça, - je m'aide avec le
dictionnaire à chaque detour, et de toute façon je t'assure que c'est
un tour de force bien fatigant...-, et si j'ai fait des fautes graves et
grossieres, tu dois etre inesorable, mon cher professeur, marquer sur
mes lettres des gros signes rouges et bleus Aussi, si tu
veux tenter de m'écrire en italien , je pourrais faire le meme avec
plus de délicatesse, bien sur, sur chaque effort que tu ais a faire. ( C'est pour
te donner un aide, dans ce sens, que j' ai rédoublé cette lettre par
sa traduction en italien, avec laquelle tu pourras la comparer.) Pas des
problemes, mon ami flammand,je suis en correspondence avec un jeune
homme tunisien qui m'ecrit en franco-arabo-italien,
et si dans ses
lettres , quand il m'ecrit de lui rendre le service de lui envoyer
" una maglia con la nemero da dietro 10 da " raod gelide il
djocatori da samdoria... ma dal taille "Xl" non come la prima
solo "L"", je peux comprendre bien fatigant qu' il veut
que je lui envoie une maille du F. C. milan avec le numero 10 qui avait
Ruud Gullit etcetera, tu n'as pas à te preoccuper de mes surmenages de
traducteur qui la chose importe avec toi. Et
maintenant je te salue Au revoir
spirituellement, mom cher Gregory, dans combien de lettres encore,
j'espere. Et en
attendant, écris - moi au plus tot, je te prie, meme s'il ne s'agit que
de quelque ligne, helas, pour me congèdier si je suis pour toi importun,
al che et alors je poursuivrai à n'écrire au computer que à votre
fantome qui est dans ma tete, jusque à ce qu' il me peuple à l'
interieur, En te
saluant dècidément et en adressant mon salut et mes felicitations à
tes parents et à ta famille,
avec affection d'ami
Odorico Bergamaschi
( Dietrich Bergamaski) qui te dois
bien plus et infinitement plus de ce
que tu ne croit, peut etre sa rentrèe meme dans le genre humain,
comme je voudrais chercher de t'expliquer ensuite,
1 settembre
1995 E mi sei
riapparso e posso averti ancora negli occhi, mio caro, mio ben amato,
nella fotografia che io stesso ti ho scattato, - ove sei tra gli altri
ragazzi francesi e una certa ragazza che intristiva e per la quale
intristivi alla sua partenza, la foto che ti invio con le altre dei
ragazzi francesi, una copia di quella che abbiamo scattato insieme, e di
un'altra che mi vede con il cane di mia sorella nella casa dei miei
genitori. Che gioia già
averti rivisto e poterti rivedere ogni qualvolta lo desideri che mi
sorridi sempre, poterti scrivere e parlarti come se mi fossi accanto,
pure se è solo una tua immagine che mi fronteggia, in un tuo solo
aspetto, il tuo fantasma che mi ascolta... Ma se tu
realmente mi ascolti, se mi rispondi e con te realmente verrò
dialogando e pur anche bisticciando ...
My Adress, again
Odorico Bergamaschi
Viale Vaschi, 6
46100 Mantova
Italie Prima
lettera
Mantova,
31 Aout Mon cher
Gregory, déjà j'
aurais voulu C'est la
pure véritè que je t' avoue, mon cher Gregory, si l'on fait l'
exception de laquelle je parlerai par la suite, j' ai perdu complètement
ton image interieure, je ne te vois plus dans mon imagination, où ne
survive que quelq'un de tes gestes abstraits et Mais je suis
impénitent, mon cher Gregory, et en me resouvenant d'elle j'en ris
encore, de bon coeur, et de nouveau je peux ainsi un peu me soulever de
ma tristesse . Est ce que
quelque chose aurait pu pour moi renaitre de ton image vivante, je me
demandais, dans les photos que j'attendais, comme un miracle, de retirer
les jours suivants? J'en ètais
très douteux, auparavant Et je
craignais que la perte de chaque trace sensible de toi, qui de plus en
plus s' estompe en moi, comme il arrive de l'ame avec la perte du corps,
n' entrainait la perte meme de chaque realitè interieure de toi qui en
moi survit.
Alors comme
j' aurais pu ou je pourrais t'écrire ensuite, (Et comme je
t'avais anticipé, si tu n'as rien en contraire, je aurais voulu et je
voudrais te faire révivre avec
ma cronique licteraire, selon mon point de vue, les jours de Fertilia
des nos vacances sardes, dans le petit livre que je suis en train d'en
écrire). Mais après
telle desolation de plusieurs jours pour ta perte interieure ainsi
soudaine, tu m' es reapparu, mon cher Gregory, Meme s'il ne
s'agit que d'une image détachée de toi qui m' es en face*, dans un
seul aspect de ton etre, et s'il n'ya en elle que ton fantome qui m'ècoute,
quelle joie que pour elle j'aie pu dèja te rèvoir , et que je puisse
te revoir toutes les fois que je voudras, enchantable
qui me souris toujours, Mais si tu
reellement aura à m'écouter, à me rèpondre, si avec toi je serais réellement
en train de dialoguer et meme de
Est ce que
tu as répris l'école? Comment t'amuse-t-elle
ou t'ennuie la vie en Belgique? Ici, en
Italie, je vis partagé entre la reprise des activités scolastiques
et ma dèrniere étè le long les plages du Po, ou il y a beaucoup de
soleil, de sable, beaucoup de vert des peupliers, mais aussi de solitude
que je ne voudrais pas vivre, que les présences que je ne désire... Et ma ville,
Mantoue, ce qu'elle est infinitement belle et ordinaire pour moi.... Certainement,
si la Belgique que tu méprises, est mèprisable pour sa platitude
humaine, parce que il n'y a pas elan, effort crèateur, feu de l' ésprit
ou dèreglement fantastique, qui ne soit incompris ou amenè ( induit)
forcè ( poussé) à réculer pour ses gens compactes, Mantoue en est
bien une ville honoraire... Et
maintenant je te salue Au revoir
spirituellement, mom cher Gregory, dans combien de lettres encore,
j'espere. Et en
attendant, écris - moi au plus tot, je te prie, meme s'il ne s'agit que
de quelque ligne, En te
saluant dècidément et en adressant mon salut et mes felicitations à
tes parents et à ta famille,
avec affection d'ami
Odorico Bergamaschi
( Dietrich Bergamaski) qui te dois
bien plus et infinitement plus de ce
que tu ne croit, peut etre sa rentrèe meme dans le genre humain,
comme je voudrais chercher de t'expliquer ensuite,
Mais est ce
que j'écris bien en francais? Ou est ce que je fais beaucoup de fautes
et que mon français est faux? Si c'est comme ça, - je m'aide avec le
dictionnaire à chaque virage, et de toute façon je t'assure que c'est
un tour de force bien fatigant...-, et si j'ai fait des fautes graves et
grossieres, dans ta reponse eventuelle Aussi, si tu
veux tenter de m'écrire en italien , je pourrais faire le meme avec
plus de délicatesse, bien sur, par chaque effort que tu ais a faire. ( C'est pour
te donner un aide, dans ce sens, que je pourrais te rédoubler cette
lettre par sa traduction en italien, avec laquelle tu pourras la
comparer.) Pas des
problemes, mon ami flammand,je suis en correspondence avec un jeune
homme tunisien qui m'ecrit en franco-arabo-italien,
et si dans ses
lettres , quand il m'ecrit de lui rendre le service de lui envoyer
" una maglia con la nemero da dietro 10 da " raod gelide il
djocatori da samdoria... ma dal taille "Xl" non come la prima
solo "L"", je peux comprendre, bien fatigant, qu' il veut
que je lui envoie une maille du F. C. Milan avec le numero 10 qui avait
Ruud Gullit etcetera, tu n'as pas à te preoccuper de mes surmenages de
traducteur qui la chose importe avec toi. 1 settembre
1995 E mi sei
riapparso e posso averti ancora negli occhi, mio caro, mio ben amato,
nella fotografia che io stesso ti ho scattato, - ove sei tra gli altri
ragazzi francesi e una certa ragazza che intristiva e per la quale
intristivi alla sua partenza, la foto che ti invio con le altre dei
ragazzi francesi, una copia di quella che abbiamo scattato insieme, e di
un'altra che mi vede con il cane di mia sorella nella casa dei miei
genitori. Che gioia già
averti rivisto e poterti rivedere ogni qualvolta lo desideri che mi
sorridi sempre, poterti scrivere e parlarti come se mi fossi accanto,
pure se è solo una tua immagine che mi fronteggia, in un tuo solo
aspetto, il tuo fantasma che mi ascolta... Ma se tu
realmente mi ascolti, se mi rispondi e con te realmente verrò
dialogando e pur anche bisticciando ...
My Adress, again
Odorico Bergamaschi
Viale Vaschi, 6
46100 Mantova
Italie Prima
lettera
Mantova, septembre
95 Mon cher
Gregory, j' aurais
voulu déja t' écrire le meme jour que tu venais d' arriver à
Maasmechelen et que je me retrouvais à Mantoue, tellement j' étais déja
contraint à l' effort pour ne te perdre dans ma intérioritè, où tu
n'ètais plus qu' un fantome qui s' est evanoui dans la memoire, et pour
vaincre ainsi la force de
l'oubli e de l' indifference qui en moi t'efface, si j' entends rester
absolutement fidele à mon affection pour toi, et à l' entente de
rester en corrispondence réciproque, * en échangeant entre nous des
conseils et des communications "en nous tutoyant". C'est la
pure véritè que je t' avoue, mon cher Gregory, -si l'on fait l'
exception de laquelle je parlerai par la suite,- j' ai déja perdu complètement
ton image interieure, je ne te vois plus dans mon imagination, où ne
survive que quelq'un de tes gestes abstraits et des nos mots, et
toujours plus vague y est le ton de ton ame qui s'y réfléchissait,
j'ai perdu avec désolation chaque vision de ton etre et de ton visage
tellement joli, de ton sourire et de tes manieres qui étaient ainsi
charmantes, quand tu usais de toute ta politesse avec moi, et de tes
tours d'adresse aimables avec les femmes, par un proces funeste d'annulation
qui était déja en acte quand nous étions encore ensemble dans l'
Auberge d'Alghero, alors que dans une sorte de punition affreuse pour
avoir ri au nez d'elle, dans ma memoire est inoubliable, épouvantable,
le grand visage de la femme ogresse qui à " Le Paguro"
devorait la pizza. Mais je suis
impénitent, mon cher Gregory, et en me souvenant d'elle j'en ris encore,
de bon coeur, et de nouveau je peux ainsi un peu me soulever de ma
tristesse . Est- ce- que
quelque aspect aurait pu pour moi renaitre de ton image vivante, je me
demandais, dans tes photos que j'attendais comme un miracle de retirer
les jours suivants? J'en étais
très douteux, auparavant, pour la qualité inferieure des moyens utilisés,
et la fugacité des circostances dans lequelles j'ai été contraint à
te prendre où a nous faire prendre, meme pour eviter de te contrarier .
Et je
craignais que la perte de chaque trace sensible de toi, qui de plus en
plus s' estompe en moi, comme il arrive de l'ame avec la perte du corps,
n' entrainait la perte meme de chaque realité intérieure de toi qui en
moi survit. Alors comme
j' aurais pu ou je pourrais t'écrire ensuite, et t'aider ou t'amuser,
ou etre aidé et amusé par toi, en repondant à toutes les questions
que tu me aurais pu ou que tu me pourrais poser?* (sur la realité
actuelle et historique de l' Italie, ou des faits du monde qui t'
impressionnent, en t' envoyant avec les informations les photos ou les
cassettes de chaque genre qui t'interessent, te parler de ce que tu veux
savoir de ma vie scolastique de professeur et que je mene avec mes élèves,
ou de ma vie personnelle ultérieure ou de mon activitè d' écrivain,
ainsi comme j'ai intéret à apprendre de toi, en te conseillant, s' il
te sert, ce qui t' intéresse me dire de ta vie scolastique d'élève,
de tes succes et de tes difficultés,
et des autres problemes personnels desquels tu sois motivé à me
parler, sans aucune intention indiscrete, bien sur, comme de la réalitè
de Maasmechelen et de la Belgique,
ou de la vie et de la façon de vivre de la jeunesse, et des événements
culturels et de l'art de ton pays plus en general.
(Et comme je
t'avais anticipé, à l' Auberge, si tu n'as rien en contraire, je
aurais voulu et je voudrais te faire révivre
par ma cronique littéraire, selon mon point de vue, les jours de
Fertilia des nos vacances sardes, dans le petit livre que je suis en
train d'en écrire). Mais après
telle desolation de plusieurs jours pour ta perte interieure ainsi
soudaine, tu m' as réapparu, mon cher Gregory, dans la seule photo que
moi meme (je) t' ai pris, où tu souris entre les garcons et les
fillettes françaises, en ayant à tes épaules la jeune fille, si je
bien me rappelle, qui était
ainsi triste et pour laquelle tu étais ainsi triste à son départ. C'est la
meme photo que je t'envoie avec une autre des jeunes français, et avec
une copie de la photo où nous sommes ensemble. Quelle joie
que par cette photo j'aie pu te révoir , et que je puisse te revoir
toutes les fois que je voudrai, où tu y
es enchantable qui me souris toujours, meme s'il ne s'agit que
d'une image détachée de toi, qui te rèconduit dans un seul aspect de
ton etre, et s'il n'ya en elle que ton fantome qui me regarde et qui m'écoute... Mais si tu réellement
m'écouteras, répondras à ma lettre, si avec toi je pourrai réellement
dialoguer et meme disputer*... Est- ce que
tu as repris l'école? Comment t'amuse-t-elle
ou t'ennuie la vie en Belgique? Ici, en
Italie, je vis partagé entre la reprise des activités scolastiques
et la fin de mon étè le long des plages du Po, où il y a - ou il y
avait- beaucoup de soleil, de sable, beaucoup de vert des peupliers,
mais aussi ( beaucoup) de solitude comme je ne voudrais pas,
que les présences que je ne désire du tout... Et ma ville,
Mantoue, qu'elle est infiniment belle et ordinaire pour moi... Certainement,
si la Belgique que tu dètestes, est détestable pour sa platitude
humaine, parce que il n'y a pas d' élan, d' effort créateur, de feu de
l' ésprit ou imagination fantastique, qui ne soit incompris ou amené
à réculer pour ses gens compactes, Mantoue en est bien une ville
honoraire... Mais avec la
reprise de toutes les activités, Septembre m' emmene un entrain vif et
varié qui apaise ma malinconie, et ses coleurs et sons ont une douceur
gris perle qui me tonifie et m'harmonise, meme si dans la chair je
ressent encore l' été enivrant...
Et
maintenant je te salue mon ami bien aimè, en espérant que ma lettre
soit parvenue à toi en te réjouissant et en te rendant heureux,
"rallegrandoti e felicitandoti", et qu' elle soit le premier
soutien que je peux te donner, dans le bésoin que tu as malgrè ta
chance avec les jolies femmes, de augmenter l' estime que tu as de toi. Au revoir
spirituellement, mon cher Gregory, dans combien de lettres encore, j'espére. Et écris - moi au plus tot, je te prie, meme s'il ne s'agit que
de quelque ligne, meme seulement pour me dire, j' espére, qu'il t'est
agréable et cher que je t'écrive encore, pour me poser quelque
question, et m' envoyer le soulagement et le confort de quelque ton
belle image, à soutiens de la seule que j'ai de toi , et de mon
discours que j' entretiens avec toi dans l' éloignement, à laquelle -
ou auxquelles- suivront, avec mon joie plus vive, les plus belles images
que je peux realiser ou recueillir de moi, de mon entourage, et de la
ville ou de la terre où je vis. En te
saluant décidément et en adressant mon salut et mes felicitations
aussi à tes parents et à ta famille,
avec affection d'ami
Odorico Bergamaschi
( Dietrich Bergamaskii...) qui te doit
bien plus et infiniment plus de ce
que tu ne crois, peut etre sa rentrée meme dans le genre humain,
comme je voudrais chercher de t'expliquer ensuite.
Mais est ce
que j'écris bien en francais? Ou fais-je beaucoup de fautes et mon français
est faux? S' il en est ainsi - je m'aide avec le dictionnaire à chaque
virage, et e t'assure que c'est un tour de force bien fatigant...-, et
si j'ai fait des fautes graves et grossieres, dans ta reponse eventuelle
tu dois etre inesorable, mon cher professeur, et marquer sur ma lettre
des gros signes, rouges et bleus, en me donnant la note, sur une
photocopie de ma lettre que tu peux m'envoyer. Aussi, si tu
veux tenter de m'écrire en italien, je pourrais faire le meme avec plus
de délicatesse, bien sur, par chaque effort que tu aies à faire en ma
langue. ( C'est pour
te donner une aide, dans ce sens, que je pourrais te rédoubler cette
lettre par sa traduction en italien, avec laquelle tu pourrais la
comparer.) Pas de
problemes, mon ami flammand, je suis en correspondence avec un jeune
homme tunisien qui m'écrit en franco-arabo-italien, et si dans ses
lettres , quand il m'écrit de lui rendre le service de lui envoyer
" una maglia con la nemero da dietro 10 da " raod gelide"
il djocatori da samdoria... ma dal taille "Xl" non come la
prima solo "L" ", je peux comprendre, bien fatigant, qu'
il veut que je lui envoie une maille du F. C. Milan avec le numero 10
qui avait Ruud Gullit etcetera, tu n'as pas à te preoccuper de mes
surmenages de traducteur que la chose importe avec toi.
Goodbye and my adress, again
Odorico Bergamaschi
Viale Vaschi, 6
46100 Mantova
Italie Mio caro
gregory, scusami se
già ti scrivo, nello stesso giorno in cui stai arrivando a Maasmechelen
ed io mi ritrovo a Mantova, Seconda
lettera Mantova, 14
settembre 1995 Mon cher
Gregory, mon canari
aussi a fait retour de son sejour, chez maman où il était tandis que je
faisais mes vacances en Toscane et en Sardegne, et où il est resté
jusqu' à la fin de la mue de son plumage. Et ainsi, maintenant il est
chez moi, de nouveau, mon petit et adorable mignon, dont je prend soin ,
que j' alimente, et qui m' enfuit chaque fois que je m'approche... Qui est-il
qu'il me rappelle ainsi?... J'ai eu les
premiers contacts avec mes nouveaux et mes précédents élèves, et je ne
me preoccupe, pour le moment, que
de les amuser en projetant et expliquant des films, que d' enseigner la
videoécriture aux Nèophytes, dans ces semaines que pour les authoritès
scolastiques auraient à etre d'accueil. Bien sur! Entre- temps
l' été est fini, par les
pluies et les orages qui vont à
grossir et à faire déborder les rivières du Nord de l' Italie, comme l
'histoire se répéte à chaque automne, par l' incurie generale de mes
connationaux, qui mettent le mors de la cémentation industrielle et du
developpement urbain au cours et au lit des vallées des fleuves, déboisent
et font s' abattre dans les eaux les flancs des pentes, édifient maisons
d' exploitation agricole et étables entre les francs-bords... Et après
admirables, louables, ils pleurent ou ils risquent et ils perdent la vie,
pour ses vaches et porcelets et porcs gemissants dans l' eau... Et pour tous
les salariés et pour les fonctionnaires de l'état comme moi, avec la
nouvelle loi financière qu'on approuvera, on n' a que la perspective de
plus de obligations et moins de droits et de pouvoir d'achat. Helas!.....
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